
Nicolas Quentin est un homme qui a suivi la carrière de sa partenaire, il est depuis 15 ans en Suisse, il vient de Lorraine et a eu un Master de Sciences. Il est arrivé d’abord en Suisse romande, venant de Paris, il a retrouvé un ami de lycée, musicien comme lui, vivant désormais à Genève, et qui l’a introduit à Rolex Lausanne. Les bons hasards de la vie. Nicolas est plutôt de nature réservée mais il a accepté de se livrer et je l’en remercie.
De ces 10 ans en Suisse romande, Nicolas garde un excellent souvenir, un paradis, paysages et air purs, il a découvert la culture suisse aussi.
4’04 un grand plaisir. Habiter du côté romand permet de parler le même langage mais selon notre culture on ne comprend pas la même chose, les différences culturelles donnent l’impression d’un monde parallèle.
5’05 on lui dit qu’il a un fort accent français. La culture protectionniste reste forte. Les français peuvent être vus comme des « shaddocks assoiffés d’argent », c’est une problématique pour les frontaliers. En Suisse alémanique il se sent bien, essaie de parler l’allemand, faire l’effort, les gens sont sympathiques. Nicolas se considère comme un immigré, ne veut pas imposer sa manière de penser; on a le devoir de s’intégrer. On est imprégnés de culture et éducation française, on ne peut pas se changer, c’est une force. Changer n’a pas d’intérêt.
8’21: arrivée à Zürich, avec peu d’allemand, un tout petit garçon. Nicolas aime bouger, se renouveler.
10’00 : Après un an de transition, Nicolas se pose la question de ses projets, fait un bilan de carrière pour la région par la boîte de sa partenaire. Les situations de changement sont souvent assez violentes. Le regard extérieur permet d’apprendre sur soi, cela fait sens parfois plus tard.
12’18: Nicolas rentre dans le groupe IWC, grâce à des rencontres. Innovation heureuse, mais aussi confrontation entre les cultures d’entreprise, aussi dû à la langue quand on ne peut pas défendre son point de vue dans sa langue. Dans le monde professionnel, la Suisse aime les diplômes exacts.
15’35: même dans des postes en Français, anglais, on peut demander de l’Allemand.
16’48: le fait de se consacrer à ses enfants est bien perçu ici. Pour un homme cela reste atypique donc une qualité. Pour une femme avec des enfants, c’est compliqué, un challenge, se freine-t-elle à la vue de sa situation ? Elle doit pouvoir avoir le choix. Il faut voir les situations comme des opportunités.
19’05: d’autres hommes suivent leurs compagnes, ils sont invités à en parler. Des femmes expatriées abandonnent parfois de belles carrières, se remettent en question. Il faut des situations familiales stables.
21’30: sur le fait qu’il encourage la carrière de sa femme.
23’12: sur la culture d’entreprise des groupes suisses d’horlogerie de luxe: bienveillance et opportunités de progression, peu de pression.
25’00: l’envie d’entreprendre de Nicolas était toujours présente.
26’40: Nicolas est autodidacte en Arts plastiques, il a fait le Conservatoire en musique (27’50): violon, basse, guitare, piano… Nicolas a fait des concerts. Il enseigne la musique maintenant. Nicolas met l’accent sur l’influence bénéfique des remarques et encouragements de l’entourage.
32’20: il faut faire ses preuves pour être accueilli en Suisse alémanique, on a beaucoup à y gagner.
33’00: sur la spontanéité en art, il n’y a pas de règle. La formation ne lui parle pas, il trouve sa liberté dans la création. Après une exposition il entend de bons retours qui l’encouragent.
36’10: ce n’est pas la technique qui importe. Dans ses groupes au studio, Nicolas a une approche individualisée.
38’30: la galerie permet d’avoir un espace pour ateliers, adultes, adolescents, des camps de vacances, cela lui permet d’exposer et créer des événements, des partenariats. 39’00: descriptif des camps de vacances.
42’40: création du groupe FB Bouche à Zoreilles Zürichois qui permet de faire sa promotion.
49’40: en restant en France, aurait-il eu les ingrédients pour se lancer? En Suisse il est facile d’entreprendre.
51’35: ses endroits préférés de Zürich, de Suisse , la fondation Gianadda à Martigny, fondation de l’Hermitage à Lausanne.
53’50: Partage de proverbes, un plus Suisse « il faut taper sur le cul de la vache », et le second c’est face aux changements, n’ayons pas peur, sinon on aura et le changement et la peur à affronter.
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